Trop, c’est trop !
Le mépris a franchi un cap. Alors que le groupe SNCF affiche sans honte un bénéfice record de 1,6 milliard d’euros, les agents de HEXAFRET (ex-Fret SNCF) continuent d’être traités comme des sous-salariés, privés de reconnaissance, de respect et désormais de leur part légitime dans les fruits du travail collectif.
Les ex-salariés de Fret SNCF ont été répartis de force, au 1er janvier 2025, en deux sociétés : TECHNIS et HEXAFRET. La situation est aberrante ! Alors que nos collègues de TECHNIS se voient proposer une PPV pouvant atteindre 1 200 euros, les agents de HEXAFRET doivent accepter des conditions bien inférieures. Nous exigeons que tous les ex-Fret SNCF soient traités comme l’ensemble des salariés du groupe SNCF.
Fret SNCF sacrifié salariés punis.
40 % des actifs ont été donnés, 10 % des effectifs supprimés, et une « discontinuité » imposée sert aujourd’hui de prétexte pour une reconnaissance dérisoire envers les cheminots de HEXAFRET. Le constat est clair : les propositions pour TECHNIS et, plus encore, pour HEXAFRET, sont inacceptables pour les agents, qui ne bénéficient pas de reconnaissance malgré leur engagement et leurs sacrifices pour le fret ferroviaire. Nous réclamons l’égalité de traitement : il ne s’agit pas d’un partage par le bas, mais d’un véritable nivellement par le haut, qui reconnaît notre rôle et redresse les inégalités criantes.
La CGT exige de justes augmentations salariales, pas du cache-misère.
La direction tente de minimiser notre combat en imposant une PPV de misère, bien inférieure à ce qui devrait être fait.
Cette stratégie est un leurre : aucune compensation pour les sacrifices consentis, aucune reconnaissance de notre rôle essentiel dans la pérennité du fret, et aucune considération pour les salariés oubliés depuis des décennies.
Les agents de HEXAFRET refusent de rester les oubliés du groupe.
Nous n’acceptons pas que la casse sociale orchestrée par la SNCF justifie une inégalité de traitement. Tous les salariés du groupe doivent bénéficier des mêmes avantages et d’une augmentation de rémunération à la hauteur de leurs efforts. Cette injustice nourrit une colère légitime qui gronde sur les sites, dans les trains et dans les gares.
La CGT exige, en attendant une véritable augmentation générale des salaires, une prime immédiate de 1 500 € pour chaque agent de HEXAFRET ou de TECHNIS, afin de réduire l’inégalité de traitement avec les salariés de l’ensemble du groupe SNCF.
Il est inacceptable que les agents de HEXAFRET et de TECHNIS soient traités différemment du reste des salariés du groupe SNCF.
Nous réclamons l’équité !
Les primes d’intéressement et PPV différentes entre chaque SA et SAS montrent la politique de division menée par l’entreprise, avec son morcellement et l’arnaque de ce mode de rémunération. La CGT a une autre vision: la juste redistribution des richesses pour tous les cheminots, une redistribution salariale commune quel que soit les SA ou filiales du GPU.
Tous les cheminots, quel que soit leur SA, ont participé au 1.6 Milliards de bénéfice du groupe SNCF.
Nous ne laisserons pas la direction continuer à nous mépriser.
Rejoignez la CGT pour défendre nos droits et en gagnez de nouveau. Gagnons la justice social et salariale pour rassembler les salariés et contrer le dumping social.
